Pour Levinas, la façon dont l’Autre se montre est le visage. Cependant, si l’autre se présente dans le visage, il se risque de perdre l’altérité absolue. Sur ce point, Derrida s’attache à critiquer certaine naiveté de la description de l’altérité lévinassienne. Pour lui, l’Autre, dans la mesure où il peut avoir l’altérité absolue, ne se montre jamais comme tel. Au contraire, il se montre en se retirant et dans le retrait il laisse la trace qui s’efface sans cesse. La différance que Derrida emploie pour indiquer le mouvement du retrait et l’écartement montre bien la complexité de l’ idée de l’atérité et de la différence. Mais cette complexité, aux eux de Levinas, ne met pas au clair le sens éthique qui ne se réduit pas au terme de voilement , ni à la neutralité du mouvement de la différence. Pour cette raison, je met en avant la question éthqiue soulevée devant la mort d’autrui et le sens compris dans le relation éthique. Premièrement, sans que la question ne prenne la forme négative ou incomplète à l’éagrd de la réponse ou de la proposition positive, la question éthique qui me perturbe dans le remord me ramène à découvrir le sens éthique précèdant la question ontologique. Si on considère le sens de la justification dans le discours de la philosophie traditionnelle comme la découverte de la certitude du savoir, selon Levinas, ce sens doit être compris à partir de l’Autre qui me critique et me met en question. En ce sens, le sens, surtout la justification, irréductible au savoir et la présence, d’après Levinas, peut être pensé à partir de la relation éthique et de l’Autre. Surtout, les termes, tels que la question, le sens, le dehors philosophie, nous permettent d’éviter l’engrenage de la critique déconstrutive fortement influencée dans l’ontologie heidégerrienne et de maintenir le terrain éthique hors de l’alternative de l’être et du non-être.